Nous étions tout à fait excités. Grâce au soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec, en ces temps de confinement et de mesures sanitaires, nous avions la chance de faire 4 représentations de notre adaptation de la pièce "Un cimetière qui marche", pièce créée par le Parminou en 2011, écrite par Anne-Marie Olivier.
Le tout devait se faire à l'extérieur, devant un public distancié et devait nous permettre d'explorer de nouvelles technologies grâce à une collaboration avec Nous Sommes Folklore, une géniale compagnie de création numérique qui conçoit et réalise des expériences interactives et avec William Sévigny, fantastique auteur-compositeur-interprète de la région. Une sacrée belle façon de revisiter et de donner une toute autre allure à un joyaux de texte que nous avions déjà dans notre répertoire.
Et voilà que Victoriaville est tombée en zone rouge: nous ne pouvons plus tenir les représentations devant public.
Qu'à cela ne tienne, nous allons tout de même tester notre spectacle, devant nos concepteurs comme seul auditoire, sur le terrain du Parminou, ce vendredi 23 octobre, dans l'espoir de pouvoir donner ce spectacle devant public au printemps.
Nous sommes fébriles de tester le mélange du théâtre et du numérique, une première pour le Parminou en 47 ans d'existence.
LE PARMINOU SOULIGNE LES SEMAINES QUÉBÉCOISES DES RENCONTRES INTERCULTURELLES
Le Théâtre Parminou, en partenariat avec le ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration, a lancé la pièce « Histoires en chemin » qui relate l'arrivée et le parcours de quatre femmes immigrantes au Québec. L'œuvre, qui sera jouée partout au Québec à plus de 50 reprises, s’ajoute à la programmation de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles, qui vise à favoriser les échanges et les rencontres entre les Québécoises et les Québécois de toutes origines.